vendredi 20 mars 2015

Dix rêves de pierre



Quatrième de couverture : Certaines inscriptions funéraires possèdent un singulier pouvoir d'évocation ; leur lecture fait surgir le fantôme de personnes disparues depuis parfois des siècles. 
Blandine Le Callet réunit dans ce recueil des épitaphes authentiques, à partir desquelles elle imagine les dernières heures, les derniers jours ou les derniers mois du défunt. Elle ressuscite un jeune esclave à qui l'on vient d'offrir sa liberté, un philanthrope piégé dans l'étouffant huit clos d'un bordel parisien, deux êtres unis par un amour hors norme en route vers leur destin, une vieille dame acariâtre rédigeant son testament et bien d'autres encore...
Dix destins arrêtés par des morts douces ou violentes, subites ou prévisibles, solitaires ou collectives. 
Dix nouvelles tour à tour poétiques, féroces, tendres, dramatiques, nostalgiques ou grinçantes, dépeignant une humanité toujours assaillie par les mêmes passions, les mêmes peurs et les mêmes espoirs.
Dix " rêves de pierre" pour conjurer l'oubli. 

Repéré sur la blogosphère et ayant beaucoup aimé La Ballade de Lila K., je n'ai pas hésité à emprunté ce recueil de nouvelles quand je l'ai vu à la médiathèque même si je lis en général très peu de nouvelles. 

Et ça change ! 

Le recueil est composé de dix nouvelles avec des histoires qui s'étendent sur plusieurs siècles. J'avouerai que celles qui se passent dans un temps très très lointain sont celles qui m'ont le moins plu. Mais quand on lit plusieurs histoires, on a forcément des préférences. En tout cas, elles ont toutes un petit quelque chose qui attire notre attention : une touchante histoire d'amour, la poésie des hortensias, une mort "choc"...

L'auteur a construit ses histoires à partir de vraies épitaphes recueillies au fil du temps lors de voyages ou de visites. Ce sont bien sûr, des histoires fictives mais pour certaines, inspirées de faits réels et pour d'autres, brodées autour de faits historiques.

Les nouvelles ont toutes un point commun : l'apparition d'un chien auprès de la personne qui va mourir. Il vient comme un annonciateur de la mort prochaine du personnage.

En conclusion, j'ai plutôt bien aimé même si je n'ai pas accroché avec toutes les histoires. L'écriture de Blandine Le Callet est simple et fluide, "ça se boit comme du petit lait".

Ma note : 4/5

mardi 17 mars 2015

Aux portes de l'éternité



Quatrième de couverture : 1961. Les Allemands de l'Est ferment l'accès à Berlin - Ouest. La tension entre les Etats - Unis et l'Union soviétique s'exacerbe pour atteindre un point culminant l'année suivante avec la crise des missiles de Cuba. Le monde scindé en deux blocs se livre une guerre froide qui risque de devenir une guerre nucléaire. Confrontées à toutes les tragédies du XXe siècle, plusieurs familles, russe, allemande, américaine et anglaise, sont emportées dans le tumulte de ces immenses troubles sociaux, politiques et économiques. Georges Jakes dans le bus des Freedom Riders, Jasper Murray dans la jungle vietnamienne, Tania Dvorkine en Sibérie, Dave Williams et Walli Franck, rockers à Berlin ou San Francisco, vont se battre, trouver le chemin de l'amour et participer chacun à leur façon à la formidable révolution en marche. 

Voici le dernier volume de la trilogie du Siècle de Ken Follett. J'avais hâte de le lire, les deux précédents m'ayant énormément plu et je n'ai pas été déçue.
On retrouve les familles anglaise, allemande, russe et américaine que nous connaissons bien, entre les années 1961 et 2008. Il s'agit bien évidemment des petits - enfants maintenant, les personnages avec qui nous avons fait connaissance dans La Chute des Géants ayant déjà bien vieilli.

Ken Follett est un magicien. Il allie fiction et Histoire avec brio et rend encore une fois l'ouvrage passionnant. Il y traite l'édification du Mur de Berlin,la lutte contre les ségrégationnistes aux Etats - Unis (avec des passages bouleversants et révoltants! C'est fou que cela ait pu exister), la course au nucléaire, la guerre du Vietnam, etc ... et fait vivre ses personnages, aux opinions politiques bien tranchées et aux caractères bien trempés, à l'intérieur de ce chaos du 20ème siècle.

Malgré ses plus de 1200 pages, on n'a pas envie une seule fois de s'arrêter (mais on y est bien obligé quand même). L'auteur nous emporte encore une fois avec lui et même si on sait plus ou moins ce qui va se passer ( la frontière entre Allemagne de l'Est et Allemagne de l'Ouest va être fermée, Kennedy va être assassiné, il n'y aura pas de guerre nucléaire ...), on ne connaît pas en revanche les destins des personnages à l'avance. Personnages toujours aussi passionnants, les petits - enfants étant à l'image de ce qu'étaient leurs grands - parents (les chiens ne font pas des chats). Ils sont tous intéressants car ils livrent tous leur propre guerre et c'est ce qui fait qu'on est incapable de lâcher ce roman.

Pour ma part, j'ai un peu plus de mal avec toutes les parties qui concernent la politique pure et dure (car la politique est quand même omniprésente). Ce n'est pas trop ma tasse de thé en général. Mais ça ne m'empêche en rien d'avoir encore une fois un énorme coup de coeur.

Ma note : 5/5


dimanche 15 mars 2015

7 jours et des merveilles #43 et Projet 52 #10 et #11

Nos deux dernières semaines car pas de résumé la semaine dernière, nous étions partis en week - end ...

- Le retour du beau temps avec des journées ensoleillées en Bretagne, l'occasion de faire de vraies ballades avec Petite M. , autres que pour aller à la médiathèque ou chez le médecin ... L'occasion aussi de retrouver la plage ! 

- A. qui a de nouveau un comportement exécrable parfois d'où des après - midi souvent épuisantes et éprouvantes. Marre de râler ou de faire trop d'efforts pour ne pas râler ! Le cerveau a du mal à fonctionner normalement à la fin ! 

- Mais une A. toujours aussi fan de sa petite soeur ! Toujours des bisous, des câlins ...

- Une petite M. qui ne cesse de faire de grands sourires, ça y est, c'est parti. Qui pleure de moins en moins quand elle n'est pas dans les bras (qui grandit quoi !) mais qui ne dort toujours pas beaucoup en journée. 

- J'arrive donc à faire un peu plus de choses dans ma journée autre que du repassage ...

- J'ai eu une super visite cette semaine, dont j'ai parlé sur FB ... les satanées photos de la maternité, une belle arnaque!

- J'ai reçu les faire - parts de naissance de Petite M., ils sont trop beaux ! Je vous conseille Les faire - part de Gaspard , Catherine est adorable et prend grand soin de nos commandes. Y'a plus qu'à les envoyer ! 

Place aux photos, du coup y'a la dose ! 


















C'était ma récap pour Madame Parle

PROJET 52 

La semaine 10 avait pour thème "C'est l'hiver". Dommage car c'était le retour du soleil et des températures moins fraîches ! Du coup, on avait l'hiver dans les livres. Un livre de la médiathèque, L'hiver de Pélagie, l'histoire d'une sorcière (gentille) qui en a marre de l'hiver et qui d'un tour de magie, amène l'été dans son jardin et dans le même coup, tous les habitants de la ville. 


La semaine 11 est placée sous le signe des "Gourmandises". Chez nous, ce sont les Smarties !


C'était ma participation au Projet 52 de Milie


jeudi 12 mars 2015

Fleur de Tonnerre



Quatrième de couverture : Ce fut une enfant adorable, une jeune fille charmante, une femme compatissante et dévouée. Elle a traversé la Bretagne de part en part, tuant avec détermination tous ceux qui croisèrent son chemin : les hommes, les femmes, les vieillards, les enfants et même les nourrissons. 
Elle s'appelait Hélène Jégado, et le bourreau qui lui trancha la tête le 26 Février 1852 sur la place du Champs - de - Mars de Rennes ne sut jamais qu'il venait d'exécuter la plus terrifiante meurtrière de tous les temps. 

Hélène écoute sa mère raconter la légende de l'Ankou : "Se promenant en Bretagne avec sa charrette, il la charge des corps [...] de toutes celles, ceux, qu'il fauche dans distinction". "Il les fauche, c'est tout. De maison en maison, c'est son travail, à l'Ouvrier de la Mort". 
C'est ainsi qu'Hélène commence également son "travail". Se faisant embaucher comme cuisinière dans différentes maisons, à Guern, Bubry, Auray, Pontivy, Locminé, Hennebont, Lorient, etc..., elle fauchera elle aussi leurs habitants.

J'avais noté ce titre en lisant le blog de Wonderfulbreizh (en Juin donc ...) et enfin je l'ai lu ! Je suis tombée dessus à la médiathèque, coup de chance ! 

Je dois dire que lorsque j'ai commencé ce livre, j'ai eu du mal à me mettre dedans. Je ne m'attendais certainement pas à une écriture aussi soutenue, avec beaucoup de longues phrases, de vocabulaire recherché. Sitôt passé l'étonnement, j'ai lu avec plaisir l'histoire de cette "faucheuse" ainsi que les nombreuses références aux légendes bretonnes, certaines bien connues, comme l'Ankou ou alors la danse des Korrigans et d'autres que j'ai apprises au fil du roman. J'ai parfois buté sur des phrases ou des mots de vocabulaire (on apprend toute sa vie) mais cela n'a pas empêché ma lecture. 

Le personnage d'Hélène est fascinant. Tant de beauté (elle est souvent comparée à une sirène ou une fée) en elle et tant de cruauté en même temps. Tant d'indifférence pour ces gens auxquels elle ôte la vie et tant de volonté d'accomplir sa tâche. Toute sa vie est dévouée à la mort ! Elle n'en épargnera qu'un seul car malgré tout, dans cet être en apparence dénué de sentiments, se cache une infime partie capable d'aimer. 

Le roman commence et se termine avec les mêmes personnages, celui d'Emilie, qu'elle n'a pas réussi à tuer dans sa jeunesse, quel grand regret, ainsi que deux Normands qui deviendront Bretons à force d'y traîner leurs pieds...Ces deux derniers, nous les retrouvons en fait à chaque chapitre. Ce sont un peu les "bouffons" du roman, ils sont drôles et véritablement porteurs de malchance. Je ne vais spoiler mais disons qu'ils ont tous leur importance. 

En définitive, j'ai bien aimé ce roman historique breton. J'ai découvert l'histoire d'Hélène Jégado, que je ne connaissais pas, enrichi mes connaissances des légendes et superstitions bretonnes en même temps. J'ai aimé le fait que cela se passe dans des villes que je connais (nous habitions Lorient il y a encore 1 an). Je relirai avec plaisir un roman de ce genre. 

Ma note : 4/5

mercredi 11 mars 2015

Je voulais te dire (Challenge)


Quatrième de couverture : Londoniens issus de milieux très différents, Nadine et Riley sont amis depuis l'enfance. Au moment où leur complicité prend un tour plus intime, des considérations de classe font brusquement obstacle à leur amour. 
La Grande Guerre éclate. Ils n'ont que 18 ans. Riley passe trois ans dans les tranchées des Flandres et de la Somme, tandis que Nadine s'engage comme infirmière. A son retour, le jeune homme n'est plus le même. L'horreur des champs de bataille l'a changé à jamais. Il ne peut imaginer que Nadine puisse encore vouloir de lui et fait tout pour la repousser. Mais, le destin ne va pas lui faciliter la tâche...

Riley et Nadine se sont connus par hasard, dans un parc, quand ils étaient enfants et Riley a vite été "adopté" par la famille de Nadine. En grandissant, ils se trouvent une passion commune, l'art et notamment la peinture, passion qui les rapprochera encore un peu plus l'un de l'autre. Mais cet amour naissant n'est pas au goût des parents de la jeune fille qui lui interdisent de le fréquenter. Riley, bouleversé, décide alors de se porter volontaire pour la guerre. S'ensuit une correspondance de guerre où les jeunes gens s'écrivent leur amour et se promettent de le laisser vivre. C'est sans compter sur ces années de guerre qui vont profondément changer Riley, moralement et physiquement. Celui - ci pensera alors ne plus mériter l'amour de Nadine ...

On ne mélange pas les classes sociales, c'est ainsi. Mais l'amour est - il plus fort que tout? Nadine et Riley veulent y croire. C'est sans compter sur la guerre, venant jeter une ombre sur ce tableau déjà terne. L'histoire d'amour entre ces deux personnages ne m'a fait ni chaud ni froid. J'ai été complètement indifférente, hermétique ... peu m'importait finalement ce qui allait leur arriver, je ne croyais pas en l'amour de Nadine pour Riley excepté vers la fin quand elle - même n'y croit plus.

Finalement, j'ai préféré l'histoire et le personnage de Julia, femme de Peter, à la guerre avec Riley. Ce personnage vulnérable, triste, un peu naïve et qui ne sait pas quoi faire de sa vie, totalement perdue dans ce monde en plein chaos. Elle m'a touchée. Pour elle aussi, la guerre n'aura pas épargné son histoire. Elle, qui attend le retour de son mari, qui, tous les jours, prend soin de la maison au cas où il arriverait ... mais dans quel état? Cette histoire secondaire m'a parue plus juste et m'aura beaucoup plus plu que l'intrigue principale.

Ce roman ne restera donc pas pour moi dans les annales, non pas qu'il soit mauvais. Je n'ai tout simplement pas réussi à ressentir les émotions décrites, quelques passages seulement m'ont fait réussir à tourner les pages. Une petite déception en ce qui me concerne.

Ma note : 2/5


Livre lu dans le cadre du challenge organisé par Claire


mardi 10 mars 2015

Nos étoiles contraires



Quatrième de couverture : Hazel est malade. Gravement. Augustus est en rémission. Elle a 16 ans, lui 17. Dès leur rencontre, en groupe de soutien, il est charmé par son originalité, elle est séduite tout court. Ils ont le même humour, le même regard sans concession et leur complicité est immédiate. C'est le début d'une magnifique histoire d'amour et d'amitié. 

La mère d'Hazel s'inquiète, elle pense que sa fille fait une dépression. Elle l'encourage vivement à sortir, se faire des amis, avoir une vie sociale ... Hazel n'en a pas tellement envie, ce qu'elle aime, c'est se plonger dans un livre. Elle se résigne tout de même à aller au groupe de soutien qu'elle déteste et qu'elle n'écoute même pas. Ce jour - là, il y a un nouveau : Augustus, qui la fixe intensément. Ensemble, ils vont partager ce qu'ils aiment : leurs romans préférés, les jeux vidéos... et tenter de réaliser le rêve d'Hazel, aller à Amsterdam rencontrer l'auteur de son roman favori. Parce que l'avantage, quand on a un cancer, c'est qu'on peut nous aider à réaliser nos rêves. 

Je n'avais entendu que du bien de ce livre et je n'ai pas vu le film donc je me suis décidée à le prendre. C'est donc avec enthousiasme que j'ai commencé ma lecture. Malheureusement, j'ai été un peu déçue.

Le livre est très bien écrit et se lit très rapidement. J'ai suivi l'histoire d'Hazel et Augustus, mélange d'humour, d'espoir, d'optimisme et de tristesse aussi mais j'ai réellement été embarquée dans le dernier tiers. Pourquoi? A vrai dire, je ne sais pas trop. Peut - être parce que la mère d'Hazel est trop envahissante (je me suis retrouvée comme une ado persécutée), peut - être parce que son père est tellement sensible qu'il m'a semblé un peu trop éloigné de l'image de "mon papa, c'est le plus fort"... Quant aux sentiments des deux adolescents, ça ne m'a fait ni chaud ni froid.

Mais j'ai aimé l'amour des livres d'Hazel et si son roman préféré existait, j'aurai aimé le lire. J'ai aimé son voeu, celui de rencontrer l'auteur de ce fameux roman tant et si bien que j'ai été aussi déçue et dégoûtée qu'elle lorsqu'elle se rend compte de la "vérité". J'ai aimé son rapport à la maladie, sans tragique, sans apitoiement ; sa façon d'aborder et de parler de la mort.

Il s'agit d'un sujet sensible. Certains pourraient se sentir mal à l'aise à la lecture d'un roman qui traite du cancer (ça pourrait d'ailleurs être mon cas) mais pas avec celui - ci. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à mes propres enfants bien sûr, au fait que je serai accablée si cela leur arrivait mais ça ne m'a pas obnubilée non plus.

C'est un joli roman que les adolescents sauront apprécier.

Ma note : 3/5

L'avis d'Emeline et de Maryline : ici

dimanche 1 mars 2015

7 jours et des merveilles #42 et Projet 52 #9

Cette semaine : 

Lundi, c'était la rentrée pour A., contente de retourner à l'école et de retrouver ses copines, surtout une : "Malia, c'est ma copine, parce que je joue tout le temps avec elle, c'est ma meilleure amie" (et ça n'a même pas encore 3 ans ...).

Petite M. est très très prenante, elle ne supporte pas d'être ailleurs que dans les bras. Alors parfois, je suis bien obligée de la laisser pleurer, ne serait - ce que pour aller aux toilettes (entre autres!). Mais les crises de pleurs du soir sont moins fréquentes, disons qu'elle pleure moins et moins fort! 

Petite M. a eu 1 mois ! 

A. mange beaucoup mieux et est très sage... malgré le fait que Petite M. me sollicite beaucoup et que j'ai moins de temps à lui consacrer. Je prends quand même le temps de faire des choses avec elle quand Papa est au travail (avec Petite M. dans les bras). 

Samedi, A. était invitée à l'anniversaire d'une copine de classe ... et dès le réveil, bim! Des vomitos! Les enfants tombent toujours malades au bon moment ! Nous sommes tout de même allées apporter le cadeau à sa copine et puis finalement, elle est restée jouer. C'était un bel anniversaire sur le thème de la Reine des Neiges. Et le gâteau était très bon (et oui, j'ai eu le droit de manger la part de ma fille!). Et puis "c'est bon les bonbons. Les bonbons, ça fait pas vomir" (oui, on est malade quand ça nous arrange). 









C'était ma semaine en mots et en images pour Madame Parle.

PROJET 52

Cette semaine, le thème était "strass et paillettes".
Autant dire que je n'avais aucune idée de photos car nous n'avons pas beaucoup de ça chez nous ! Heureusement, il y a eu l'anniversaire de la copine de A. et un joli tatouage à paillettes (même si la photo ne rend pas vraiment le côté pailleté). 



C'était ma participation au projet de Milie.


Bye Bye

Bonjour à tous et à toutes! Et Bonne année 2019! Si vous souhaitez continuer à suivre mes lectures, je vous donne le lien de mon nouveau...