mercredi 6 novembre 2013

Être mère #3 ... Sensibilité

A FLEUR DE PEAU

J'ai lu un livre.
J'hésitais à le prendre car je savais que ce serait dur.
Il m'inspirait.
Je l'ai pris. Et je l'ai ouvert...

Une femme, un mari, une fille. Le bonheur en une page et très vite tout s'écroule. Une histoire triste, pour tout le monde. Une histoire horrible, tragique, douloureuse, insupportable, insurmontable pour une mère. Être mère, c'est ressentir différemment les choses, les sentir avec une force amplifiée. On ne veut pas s'identifier à cette mère qui perd mari et enfant mais on le fait. Parce qu'on n'a pas le choix, parce qu'on est une mère et qu'on ne peut pas s'en empêcher. Alors, on a mal, une douleur presque physique, une douleur vive, on a mal pour elle, et on a mal pour nous. Alors on a envie de pleurer, et parfois on pleure, car on imagine son enfant, réduit en souvenir sur une photo qu'on caresse du bout du doigt. Alors on se raisonne et on se dit que ce n'est pas nous dans ce livre, et après quelques pages, on s'endort, presque paisiblement.

Ce livre, je ne l'ai fermé que deux fois. Je voulais tellement savoir comment elle allait s'en sortir cette femme, comment elle allait et si elle pouvait remonter la pente, surmonter son chagrin.

Être mère, cette sensibilité exacerbée.



Ps: qu'on ne se méprenne pas, je ne dis pas que ceux qui ne sont pas parents n'ont pas de sensibilité.
Ps 2 : une pensée pour toutes ces mères (et ces pères) qui ont perdu un jour un enfant et une pensée pour ces petits anges partis trop tôt.

C'était ma participation pour Babidji .


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