vendredi 26 juin 2015

Le mois anglais : Oliver Twist

Oliver Twist, Charles Dickens, (569 pages)

Oliver naît à l'hospice, dans lequel sa mère meurt peu après la délivrance. Désormais orphelin, Oliver est élevé par une nourrice, sous l'autorité de la paroisse. Une enfance avec peu d'amour, peu de nourriture mais avec des punitions et des châtiments en veux - tu en voilà! 
Devenu apprenti chez un entrepreneur de pompes funèbres, il aurait pu passé des jours meilleurs, Mr Sowerberry n'étant pas dénuée de bons sentiments. Mais c'était sans compter sur les autres habitants de la maison, prêts à tout pour le chasser. Face à l'injustice de sa situation, Oliver s'enfuit et marche longuement jusqu'à arriver à Londres. Là, il est recueilli dans une maison où l'obscurité domine par un personnage tout aussi sombre, Fagin. Ce dernier, dirigeant un groupe de voleurs à la tire, décide d'entraîner Oliver dans ses terribles manigances. Oliver, qui est un bon garçon, ne souhaite pas pareil destin mais le sort en a décidé autrement et par une incroyable injustice, il est arrêté par les autorités pour "vol" et se retrouve devant le tribunal. Finalement, ce qui aurait pu être un épisode malheureux se transforme en véritable rêve éveillé pour Oliver qui est recueilli chez un riche monsieur où il vit des jours heureux. Mais le destin s'acharne et il est enlevé dans la rue et remis au terrible Fagin. 
Je m'arrête là pour le résumé car je risquerai d'en dire trop!

Oliver Twist, c'est un héros de mon enfance. Je me rappelle d'un livre que j'avais quand j'étais enfant, qui n'était qu'un extrait...rien à voir avec ce pavé de 569 pages! 
Il a fallu s'habituer à l'écriture de Dickens, à ces longues phrases pleines de sens, aux dialogues mêlant argot et vulgarité des voleurs...mais ce qui m'a vraiment gênée dans cette lecture, ce sont les erreurs : fautes d'impression, mots mal écrits, etc. C'est une vieille édition donc je ne pense pas qu'il y ait autant d'erreurs dans une réédition plus récente. Bref...

Ce roman, c'est toute une série de contraires : les bons et les méchants, les pauvres et les riches, la tragédie et la comédie...
D'un côté, on a les bas - fonds de Londres. C'est là que se côtoient la saleté, la misère, la pauvreté, les truands. Des ruelles sombres et puantes, des maisons prêtes à s'effondrer, des planches cassées en guise de volets, des gens ivres et violents, des femmes pauvres et sans vertu...C'est là qu'Oliver vit une période de sa vie en compagnie de Fagin, le "chef" de la bande de voleurs, celui qui enseigne le vol à la tire à ses jeunes recrues. Il y rencontre le fin renard et Charles, deux jeunes voleurs qui semblent, somme toute, assez heureux de leur destin. Il croisera aussi Sikes, voleur aguerri, sans grande intelligence et sans pitié, ainsi que Nancy, fragile et bonne Nancy qui voudra protéger Oliver au péril de sa vie. 
Et puis de l'autre côté, il y a la lumière. Le Londres riche, aux grandes maisons luxueuses, remplies de jolies et bonne choses, de personnes gentilles et aimantes mais parfois dédaigneuses envers la basse société. C'est ainsi qu'Oliver croisera la route de personnes bonnes avec lui, décelant en lui non pas le vice et la méchanceté mais l'innocence et la bonté.

C'est un roman très sombre où l'on a du mal à laisser filtrer la lumière car même dans les bons moments se cachent toujours quelques tourments.
J'ai suivi les aventures d'Oliver avec inquiétude. J'ai éprouvé tantôt de la tristesse et du désarroi, tantôt de la colère voire de la haine envers les "méchants". J'aurai voulu pouvoir protéger ce petit garçon adorable moi aussi, l'empêcher de se faire attraper et de vivre de pareilles souffrances à son âge.
Parfois, il faut être né sous la bonne étoile !

Il y a tellement de choses à dire sur ce roman et sur l'écriture de Dickens, sur ses intentions littéraires...malheureusement, je préfère écrire mon ressenti plutôt qu'une analyse plus poussée. Car d'une part, je ne suis pas sûre d'y arriver et surtout, je n'en ai pas le courage en ce moment.
Je suis en tous cas ravie d'avoir pu redécouvrir ce roman grâce au mois anglais. Je glisse également ce roman dans le challenge 1 pavé par mois.

Ma note : 4/5





1 commentaire:

  1. Je pensais pouvoir le lire pour le mois anglais et bien c'est raté ! mais ton billet me dit qu'il devrait me plaire en tout cas

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