lundi 29 juin 2015

Le mois anglais: La pluie, avant qu'elle ne tombe



Quatrième de couverture : Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen. S'appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd'hui, l'histoire de trois générations de femmes, liées par le désir, l'enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son récit douloureux et intense naît une question, lancinante : y'a - t - il une logique qui préside à ces existences?
Tout Jonathan Coe est là : la virtuosité de la construction, le don d'inscrire l'intime dans l'Histoire, l'obsession des coïncidences et des échos qui font osciller nos vies entre hasard et destin. Et s'il délaisse cette fois le masque de la comédie, il nous offre du même coup son roman le plus grave, le plus poignant, le plus abouti.  

Je ne connaissais pas du tout cet auteur avant de me lancer dans ce mois anglais. J'ai donc pris ce roman un peu au hasard.

Je n'ai pas vraiment accroché au début, j'étais un peu perdue et je ne savais pas où j'allais. La tante de Gill, Rosamond, est retrouvée morte chez elle. Il y avait auprès d'elle un enregistreur et plusieurs cassettes. Le tout était à déposer à une certaine Imogen. Imogen, inconnue pour tout le monde, sauf pour Gill qui l'a aperçue il y a quelques années chez Rosamond.
Ne retrouvant pas Imogen, Gill décide d'écouter les cassettes avec ses deux filles. Jusque là, tout était un peu flou pour moi. Je savais bien sûr que les cassettes était la réponse à mes questions alors quand elles ont commencé à dévoiler ce qu'elles contenaient, j'ai vraiment pu me mettre dans la lecture. L'histoire, la véritable histoire commençait.

L'histoire de Rosamond, de sa famille et plus particulièrement de sa relation à sa cousine, Beatrix. Cette dernière fut une personne très importante pour Rosamond et toute l'histoire part d'elle. Rosamond décrit pour Imogen des photos : des photos d'enfance et puis des photos plus récentes. Il y a bien sûr des photos d'elle, Rosamond, des photos de Beatrix et puis de sa descendance. A partir de ces photos, elle dépeint ses souvenirs, ceux qu'elle a avec toutes ces personnes qui ont fait partie de sa vie.

Beaucoup de sentiments dans ce roman : l'amour et l'amitié, la souffrance, l'indifférence, la colère et la haine, le pardon, l'incompréhension, l'intolérance, etc...
C'est le destin de trois femmes : Beatrix, femme manipulatrice et instable ; de Théa, sa fille, dont la vie sera la conséquence de son enfance ; et d'Imogen...
Des personnalités bien trempées, des personnages qui nous font hésiter entre la compassion et l'aversion. Autant dire que l'auteur est très doué pour créer ses personnages.
Peut - on vivre dans l'indifférence et sans amour? Si oui, que devient  - on en tant que femme, sommes - nous capables de donner de l'amour?

On se prend d'amitié pour Rosamond, cette femme forte et aimante. On se prend au jeu également nous aussi, on essaie d'imaginer les photos qu'elle décrit.

En conclusion, si le début de ma lecture était un peu laborieuse, j'ai beaucoup aimé ensuite. Je me suis laissée emporter vers le destin de cette famille hors normes. L'auteur sait donner les mots aux sentiments et nous les faire ressentir. C'est un roman fort en émotions, assez triste même parfois.

Lu dans le cadre du mois anglais


2 commentaires:

  1. Je l'ai lu l'an dernier à l'occasion du mois anglais également et il m'a beaucoup touchée !

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    1. C'est le premier que je lis de cet auteur, j'en lirai un autre l'an prochain pour le mois anglais... ;)

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