mercredi 27 avril 2016

Le petit bonhomme de pain d'épice


C'est l'histoire d'une grand - mère qui aimait beaucoup cuisiner et qui façonna un petit bonhomme de pain d'épice avec un reste de pâte. C'est alors que celui - ci s'échappa du four et se mit à galoper à toute allure. 
Sur son chemin, il croise un chat, un cheval, un petit garçon, une petite fille, une vache ...Tous se mettent à le poursuivre pour le manger. Puis il rencontre ... un renard. 

A vrai dire, j'avais toujours entendu parler du petit bonhomme de pain d'épice sans jamais en avoir lu une histoire. En fait, c'est sensiblement la même que "Roule Galette". Le petit bonhomme, comme la galette, se fait poursuivre par plein de monde et leur répète à chacun la même phrase jusqu'à ce qu'il se fasse croquer par un plus rusé que lui. 

Il s'agit ici d'une édition de "minicontes classiques", celui - ci adapté par Anne Royer et illustré par Paku. L'histoire est courte et amusante (si on fait exception de la fin) qui ravira les enfants. Il est agréable à regarder : les illustrations sont jolies, simples mais en même temps assez détaillées ; les couleurs sont vives sans être criardes. Elles représentent tellement bien l'histoire que l'on pourrait la raconter rien qu'en regardant les images, ce qui est d'ailleurs super pour les enfants qui veulent "lire" l'histoire tout seul. 

Le livre est sans doute un peu fragile, donc à ne pas mettre entre les toutes petites mains. Je n'ai pas l'âge conseillé mais je dirai à partir de 3 ans. 

Merci à Babelio et aux Editions Lito pour ce petit album sympathique. 


lundi 11 avril 2016

Audrey Hepburn, la vie et moi

Catégorie 51 du Défi Lecture 2016 : Un livre qui contient au minimum 6 mots

A défaut de réussir dans le cinéma, où sa mère rêverait de la voir devenir star, Libby Lomax est une fan inconditionnelle des films hollywoodiens. Son icône absolue? L'exquise Audrey Hepburn.

Son film préféré, celui qui la console de tout, les jours où sa vie part à vau l'eau? Diamants sur canapé...De la pure magie ! C'est justement un de ces jours "sans" qu'une chose totalement folle se produit : Audrey Hepburn sort de l'écran ! Elle apparaît sur le canapé de Libby, parée de sa petite robe noire, de ses rangs de perles et de son fume - cigarette. Une Audrey Hepburn prête à aider Libby à relancer sa vie en lui prodiguant ses conseils d'élégance et d'art de vivre. Hallucination? Bonne fée? Ou charmante calamité?


Libby, à l'aube de la trentaine, exerce des emplois intermittents, est célibataire et est fan d'Audrey Hepburn depuis son enfance. Elle aimerait changer de métier car le métier de comédienne, rêve de sa mère, n'est pas vraiment ce qui la fait vibrer. Elle vient tout juste d'emménager dans un appartement à elle : appartement qui s'est transformé en studio avec salle de bains sur le palier où seul son canapé est capable de rentrer... Elle a un super meilleur ami mais aucun petit ami jusqu'à ce qu'elle rentre Dillon mais bon...entre elle et lui, c'est le jour et la nuit. Une vie pas franchement idéale mais heureusement, Audrey Hepburn arrive, sur son canapé et là, tout risque de changer...

Un livre chick - lit qui comporte tout ce que doit avoir un livre de ce genre : de l'humour, de la romance, un personnage principal qui rêve d'une autre vie (ou d'une vie meilleure, au moins) ...
En lisant ce livre, j'ai beaucoup pensé à Sophie Kinsella (même si je n'ai lu qu'un roman de cette dernière).

Le premier chapitre, qui présente un peu Libby et son futur ami Olly, est intéressant mais pourquoi, quelques pages plus tard, répéter des choses déjà dites dans ce chapitre. Ces quelques redondances ne m'ont pas plu dans la mesure où dans ce genre de livre, les propos sont faciles à retenir et n'ont donc pas besoin d'être réitérés.

J'ai apprécié l'humour de l'auteure même si elle en faisait un peu trop peut - être ...

L'apparition d'Audrey Hepburn est une énigme mais c'est ce que j'ai préféré dans ce roman. A vrai dire, je ne connais de cette actrice que son nom et cette histoire m'a fait m'intéresser à elle et j'ai commencé à regarder un film, comme quoi ... Un peu déçue qu'il n'y ait pas d'explication à cette apparition, mon côté rationnel sûrement.

Je suis assez surprise par la fin de l'histoire, je ne m'attendais pas à ce que Libby termine avec cet homme là (je ne dis rien d'autre pour ne pas spoiler). Ce qui veut dire que ce n'est pas aussi prévisible que ça en a l'air.

Un moment sympa, une lecture légère, divertissante qui ravira les fan de chick - lit !

Merci à Babelio et aux Editions Mosaïc pour cette Masse critique spéciale.

Ma note : 4/5


Lu dans le cadre du challenge A year in England



mercredi 6 avril 2016

Le dernier Loup - garou

Catégorie 28 du Défi Lecture 2016 : Un livre Bit Lit

Jake Marlowe est le dernier de sa race.
Pourchassé par des tueurs fanatiques qui ont juré de lui trancher la tête, protégé contre son gré par une organisation secrète désireuse de vivre au grand jour, Jake a décidé d'arrêter de fuir. La prochaine pleine lune sera sa dernière.
"Va où tu peux, meurs où tu dois".
Mais pour le vieux loup - garou suicidaire et blasé, rien ne va se dérouler comme prévu.
Par définition, l'amour est imprévisible.


Jake est un loup - garou, le dernier depuis que la Chasse, l'organisation qui s'occupe d'évincer l'espèce, a tué Wolgang. Et c'est Grainer en personne, le chef du groupe, qui veut éliminer Jake lors de la prochaine pleine lune. Averti par son ami de longue date, Harley, membre de l'organisation lui aussi, Jake n'en a que faire. Il en a assez de vivre. A quoi bon être le dernier, à quoi bon continuer? Mais Harley n'est pas de cet avis. Jake doit vivre. 

Ouf, j'ai réussi à le terminer ce livre! Ce n'est définitivement pas mon genre. Mais je pense avoir fait le mauvais choix dès le départ : j'aurai dû en prendre un plus "léger" au niveau de l'écriture (mais c'est le seul de ma liste que la médiathèque avait). Car ce roman de loup - garou est vraiment bien écrit, il faut le dire. L'écriture est très soignée à l'image de Jake, le narrateur. Mais lorsque l'on est pas habitué à lire ce genre d'histoires (ou que ce genre d'histoires ne nous inspire pas de prime abord), une écriture aussi stylisée n'est pas vraiment souhaitable pour se mettre dedans. Il m'arrivait parfois de ne rien comprendre à une phrase (voir à un paragraphe) et je ne faisais d'ailleurs aucun effort pour comprendre (la fatigue aidant).

Pourtant, l'histoire est sympa...pour une novice comme moi dans le genre Bit - Lit. Jake retrace son histoire depuis qu'il est devenu loup - garou lors d'un week - end camping avec son meilleur ami en 18.... Il exprime ses sentiments et son absence de sentiments en tant que garou, les ambivalences, paradoxes qui l'ont construit. Car être un loup - garou, c'est être un monstre (et l'accepter) durant quelques heures, prendre la vie de quelqu'un, sans remords, parce que c'est comme ça, comme ça qu'il peut survivre. Et puis redevenir humain, reprendre le cours de sa vie...longue vie. Mais depuis des années, de nombreuses années, Jake a banni un sentiment : l'amour. 

Il s'en passe des choses tout de même dans ce roman : il y a du suspense, des rebondissements et un dénouement surprenant. Il a des qualités ! 
Je pense que ce roman se lit très bien pour les amateurs du genre. En ce qui me concerne, cela a été plutôt un flop ou en tout cas, un demi - flop. Ainsi, je ne m'éterniserait pas. 

Ma note : 3/5

Lu dans le cadre du Challenge A year in England.

jeudi 31 mars 2016

La maison du lac

Catégorie 40 du Défi Lecture 2016 : Un livre avec un des éléments sur la couverture

Pour Lila, tout commence par un paquet déposé sur le pas de sa porte. A l'intérieur, un plan et la clé d'un cottage abandonné près d'un lac. Le legs d'un parent inconnu, une surprise qui ne pouvait pas mieux tomber. Car, à trente ans, la Londonienne traverse une période douloureuse : une tragédie familiale impossible à cicatriser, un mariage au bord de l'implosion, une carrière au point mort. Le moment est venu pour elle de prendre du recul, loin de la ville, loin des siens. Mais, alors qu'elle prend possession des lieux, Lila va découvrir peu à peu l'histoire de ses anciens occupants, cinq étudiants venus vivre ici clandestinement en 1980. Qui étaient - ils? Pourquoi ont - ils fui en laissant tout derrière eux? Et d'où lui  vient cette étrange impression que quelque chose la lie à leu destin? Dans la maison du lac, de lourds secrets sommeillent. Des secrets aux conséquences inattendues, et dont les répercussions pourraient changer la vie de Lila, à jamais...


A Londres, Lila vit des moments difficiles qui commencent à l'éloigner doucement de son mari. Alors quand elle reçoit la clé d'une maison de campagne, mystérieux héritage, elle hésite mais décide d'y aller et même d'y rester un peu.
Une maison abandonnée gardant les vestiges de ses derniers occupants : cinq étudiants qui ont décidé de quitter cette société de consommation, cette société du "métro - boulot - dodo", pour vivre simplement.

Les chapitres alternent entre la vie de Lila qui se déroule "de nos jours" et celle des cinq étudiants des années 80.

J'ai beaucoup apprécié le personnage de Lila, jeune femme en souffrance qui tente de dépasser son malheur sans trop savoir comment y arriver. Malgré sa douleur somme toute bien compréhensible, elle n'en fait pas trop. J'ai trouvé l'auteure très juste dans la conception de ce personnage.
Mais ce que j'ai vraiment adoré, c'est la vie des étudiants dans cette maison. Kat, narratrice de cette partie de l'histoire, retranscrit leurs moments hors du temps, hors du monde, comme si on y était. Avec ses amis, Simon, Mac, Carla et Ben, elle vit une aventure singulière mais aussi compliquée. Au début bien sûr, le vie y est idyllique : ils se baignent, mangent, boivent et fument. Mais quand vient l'hiver, les temps deviennent plus difficiles, la nourriture commence à manquer, les tensions dans le groupe s'accumulent. Et s'il n'y avait que cela... Même si le personnage de Simon m'est assez antipathique, j'ai beaucoup aimé son idée de vivre en autarcie, ses théories sur la vie. Qu'il serait bon, en effet, de ne plus avoir à se soucier de travail, de salaire et tout ce qui s'en suit. Mais c'est bien à cela que servent les livres : s'évader, rêver, changer pour un moment la réalité.

Evidemment, on se demande quel est le lien entre Lila et ces étudiants. Quand Lila rencontre William, un fermier du coin, on commence les suppositions. Et puis on trouve de plus en plus d'indices au fur et à mesure que Kat raconte leur histoire. Les doutes et les questionnements subsistent assez longtemps, l'auteure ne dévoile pas tout en même temps, ce qui laisse le suspense durer un peu. Je ne m'attendais pas forcément à la fin, assez surprenante et tragique.

Un agréable surprise que ce roman : 5/5

Lu dans le cadre du challenge A year in England

Du challenge 1 pavé par mois (540 pages)


mardi 29 mars 2016

Marie d'en haut

Catégorie 52 du Défi Lecture 2016 : Un livre qui finit mal

A 30 ans, Marie a un caractère bien trempé et de la ressource. Lorsque Olivier, lieutenant de gendarmerie, débarque chez elle sans prévenir pour une enquête de routine, elle n'hésite pas à le ligoter pour lui faire comprendre explicitement  qu'il n'est pas le bienvenu. 
Mais cette carapace de femme forte dissimule ses fêlures. C'est grâce à Antoine, son meilleur ami, et Suzie, sa fille, que Marie trouve un sens à sa vie.
Et contre toute attente, Olivier va rejoindre le trio. Entre lui et Antoine, la guerre est déclarée. L'enjeu? Le coeur de Marie. 


Olivier, gendarme, rencontre Marie, agricultrice, alors qu'il recherche chez elle un voleur venu se cacher. Lui qui s'attendait à voir une grosse fermière avec tablier et fichu sur la tête, il tombe sur une jeune femme charmante, mais au caractère bien trempé. 
Depuis cette rencontre, il n'a de cesse de trouver des prétextes pour lui rendre visite. Ces deux coeurs solitaires réussiront- ils à s'apprivoiser?

Quatre personnages forts attachants : Olivier le gendarme, Marie l'agricultrice, Antoine le voisin et ami, Suzie, petite fille intelligente et perspicace. Tous ont une histoire difficile que l'on découvre au fil des pages. Tous traînent un fardeau qui les empêche d'avancer. Tous ont envie de croire au bonheur. 
C'est une jolie histoire que nous raconte Agnès Ledig, une histoire avec beaucoup d'amour, quel qu'il soit... avec de jolies formulations et figures de style. Peut - être trop : ce qui est joli au début devient lourd à la fin. J'avais parfois l'impression de ne lire que des métaphores. Ce qui était léger est devenu pesant. C'est dommage car la plupart étaient jolies et donnaient vraiment du style. Trop de style tue le style. 
C'est dommage car j'ai beaucoup aimé l'histoire de ces personnages, une histoire aux thèmes universels et très actuelle en même temps. 
Peut - être ai - je moins cru au personnage d'Olivier que j'ai trouvé très féminisé. Ses sentiments sont décrits d'une telle manière qu'on s'attend plutôt à ce qu'ils soient attribués à une femme. Ici, les rôles sont en quelque sorte inversés. Non pas que les hommes ne soient pas capables de ce genre de sentiments ou de comportements mais ils sont d'une manière générale moins prise de tête. L'exception qui confirme la règle? 

Néanmoins, j'ai quand même passé un bon petit moment avec ce roman : une histoire d'amour forte, passionnée, durable, qui ne s'est pas fait en un jour. 

Ma note : 4/5

samedi 12 mars 2016

Bleu canard , Zadig & Voltaire

A. adore les robes. S'il n'y avait qu'elle, elle mettrait des robes tous les jours. Elle en met quand même un jour sur deux (le compromis!). 

Aujourd'hui, pour le Samedi mode de Lucky Sophie, je vous présente la robe bleu canard imprimée de chez Zadig & Voltaire. 
"Oh maman, elle est trop belle la robe" m'a - t - elle dit en la voyant pour la première fois. 


Version "blanc" :







Version "bleu" :



Vous aimez? 

jeudi 10 mars 2016

Sérum

Catégorie 41 du Défi Lecture 2016 : Un livre écrit à quatre (plusieurs) mains.

1773 : Mesmer invente l'hypnose.
1886 : Freud invente la psychanalyse.
2012 : Draken invente le sérum.

Une injection.
Sept minutes pour accéder au subconscient. Un simple carnet pour décrypter des visions fantasmagoriques et seulement quelques jours pour empêcher le pire. Arthur Draken est - il un psychiatre de génie ou un dangereux criminel? Alors que s'enchaînent meurtres, enlèvements et conflits politiques, comment ne pas mettre en doute la parole de Draken?

Six épisodes sous pression, réunis en un seul volume, pour une enquête hors norme!


Une jeune femme qui court dans les rues de New - York, poursuivie par un mystérieux homme au chapeau. Une jeune femme sans prénom qu'on appellera Emily car c'est le prénom qui est écrit sur l'alliance qu'elle porte quand on la retrouve dans un parc, gravement blessée par balles.
Une femme flic, Lola, douée pour son métier et pour s'attirer des ennuis. Une femme flic au passé trouble et mystérieux qui suscite la curiosité de son collègue et amant occasionnel Philipp Detroit. 
Un psychiatre, Arthur Draken, qui aimerait bien virer la vieille qui squatte son divan en déblatérant ses problèmes inintéressants. Un psychiatre qui va voir relancer sa passion et son intérêt par l'intrigante Emily : retrouver le passé d'Emily par l'hypnose va devenir sa raison de vivre. Grâce à son sérum, les visions d'Emily sont exacerbées et ce que Draken découvre n'appartient pas au passé, bien au contraire. 
Un couple, les Singer, responsable d'un site internet qui informe les citoyens d'actions jugées confidentielles. Un couple qui se fait enlever sous l'oeil des caméras, en direct.Un couple dont Emily parle dans ses visions. 

Une histoire très complexe donc...Ce livre, je l'ai lu comme un roman policier mais ce n'est pourtant pas un roman policier comme les autres. Il s'agit d'une série avec plusieurs épisodes et plusieurs saisons, ici la saison 1. On peut écouter la musique en même temps, musiques notées au fil des pages et que l'on se procure sur internet. Je ne l'ai pas fait (shame on me). 

Je disais donc, c'est une histoire très complexe néanmoins, malgré le flot d'informations, je ne me suis pas perdue en cours de route et je pense que la manière dont le livre a été structuré y est fortement lié. 
Les différentes intrigues sont placées bien comme il faut afin que l'on soit captivés et qu'on ne perde pas le fil.

J'ai beaucoup aimé les personnages, Emily, Lola, Arthur Draken, Sam Loomis, tous différents mais tous ayant des qualités qu'on apprécie : l'humour, l'indépendance, la désinvolture... sauf Detroit que je juge hypocrite. 

Les descriptions des visions d'Emily m'ont un peu lassée d'autant plus qu'il y a beaucoup de répétitions dans les premiers épisodes. 

L'inconvénient de ce genre de livre, c'est qu'on reste un peu sur notre faim...car il n'y a pas vraiment de dénouement, il faut lire la saison suivante et j'en ai envie ! Mais quand? 

Ma note : 4/5

Lu dans le cadre du challenge Polar et Thriller


et du challenge 1 pavé par mois (793 pages)


Bye Bye

Bonjour à tous et à toutes! Et Bonne année 2019! Si vous souhaitez continuer à suivre mes lectures, je vous donne le lien de mon nouveau...